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05/03/2018

« QUE LE FEU DE CET ESPRIT CONSUME EN MOI JUSQU’AUX MOINDRES TRACES DU VIEIL HOMME, ET QU’APRES L’AVOIR CONSUMÉ, IL FASSE NAITRE DE CET AMAS DE CENDRES, UN NOUVEL HOMME SUR QUI TA MAIN SACRÉE NE DÉDAIGNE PLUS DE VERSER L’ONCTION SAINTE. »

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« Que dire donc à ceux qui ne veulent pas croire à une diversité d'actions génératrices primitives, pour la production de la matière et qui, par conséquent, regardent cette matière comme une chose éternelle et dont la réintégration est impossible ? Il faut leur répondre par de simples faits : depuis que le monde existe, la terre a reçu dans son sein les cadavres d'un grand nombre d'hommes et d'un grand nombre d'animaux ; cependant elle n'a pas augmenté de volume pour cela, ainsi il faut bien que leurs formes ne soient pas inréintégrables et que, par conséquent, celle de la matière universelle ne soit pas inréintégrable non plus. Mais l'incinération est encore une objection qu'on peut leur présenter : car, si le simple feu élémentaire réduit un corps à une si petite portion de cendres, comment ne pas voir que le feu supérieur pourra réduire encore davantage, puisqu'il est plus actif, le corps général de la nature. Ainsi les formes peuvent être aisément réintégrées dans le principe qui les a produites et tout nous montre comment il est possible que l'univers disparaisse et soit réintégré.» 

(L.-C. de Saint-Martin, De l’esprit des choses, vol. I., «Des éléments mixtes et de l'élément simple»)

 


« Libera me Domine, de morte aeterna  … »

 

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