05/03/2018
« ET L'HOMME A SA MORT SE TROUVE COMME CONFONDU AVEC LES RUINES DE SA FORME CORPORELLE (...) »
« (...) ces débris même devant rester entassés sur lui, tant qu'il ne sentira renaître au centre de son existence, rien d'assez vivant pour briser et détruire les liens qui l'attachent à la région inférieure des corps.[*] »
« [La Vérité] veut que cet homme se lave et se régénère perpétuellement, et en entier dans la piscine du feu, et dans la soif de l'unité ; elle veut qu'il fasse boire chaque jour ses péchés à la terre, c'est-à-dire, qu'il lui fasse boire toute sa matière, puisque c'est là son vrai péché ; elle veut qu'il tienne sans cesse son corps prêt à la mort et aux douleurs, son âme prête à l'activité de toutes les vertus, son esprit prêt à saisir toutes les lumières, et à les faire fructifier pour la gloire de la source d'où elles lui viennent. »
(Louis-Claude de Saint-Martin, Le Nouvel homme, § 1).
« Ce qui est manifesté est condamné à disparaître, est destiné à être englouti définitivement sans aucun espoir de retour. » (J.-.M. Vivenza, René Guénon & la tradition primordiale, Editions la Pierre Philosophale, 2017)
[*] Tableau naturel, XV
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