Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

26/03/2024

« QUELLE AFFLICTION DE SAVOIR QU’IL EST TRÂHI PAR CETTE PIERRE FONDAMENTALE SUR LAQUELLE SE DOIT BÂTIR L’ÉGLISE ! »

Mardi Saint

2320526 (1).jpg

« Quand est-ce que l’heure des ténèbres arriva ? […] Quand est-ce que ses disciples l’abandonnèrent ? Quand est-ce que saint Pierre le renia ? Ce fut quand le nombre des apôtres fut réduit à onze par l’apostasie de Judas. »

(Louis-Claude de Saint-Martin, Des nombres, § 1)

clés.jpg

« Quelle affliction pour cet esprit qui vient s’immoler dans nous, de savoir qu’il est trahi non seulement par celui qui doit concourir à lui faire consommer son sacrifice, mais encore par celui pour qui même il vient s’immoler, c’est-à-dire, par ce Simon  qui est en nous, par cette pierre fondamentale sur laquelle se doit bâtir l’Église ! Car l’esprit lui dit en nous : « Simon, Simon, Satan vous a demandé pour vous cribler comme on crible le froment, mais j’ai prié pour vous, afin que votre foi ne défaille point. Lors donc que vous aurez été converti, ayez soin d’affermir vos frères. »

Dans l’ardeur de notre zèle, et dans l’ignorance où nous sommes de toute l’étendue de l’épreuve, nous lui disons : Seigneur, je suis tout prêt d’aller avec vous, et en prison, et à la mort même. Mais l’esprit qui nous connaît bien mieux que nous ne pouvons nous connaître, nous répond : « Pierre, je vous déclare que d’aujourd’hui le coq ne chantera que vous n’ayez nié par trois fois que vous me connaissiez, parce que l’esprit voit à découvert tous les plans des mouvements des êtres, parce que cet esprit voit notre faiblesse, et le penchant que nous avons à lui être infidèles, et que comme le péché primitif a eu un triple caractère, et qu’il a opéré en nous une triple mort, nous répétons ce triple péché, ou cette triple infidélité dans nos épreuves particulières, jusqu’à ce que le coq, ayant chanté trois fois, comme pour annoncer ce malheureux triomphe de la matière sur nous, nous rentrions en nous-mêmes, et que, comme fit Pierre, nous versions des larmes sur notre péché et sur notre lâcheté. »

 

728b0c6f26ad748e401999368b3e273b.jpg

« … jusqu’à ce que (…) comme fit Pierre, nous versions des larmes sur notre péché et sur notre lâcheté. »

 

(Louis-Claude de Saint-Martin, Le Nouvel Homme, § 60)


 

Les commentaires sont fermés.