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27/03/2024

« VOUS RESSEMBLEZ A JUDA, QUI VENDIT LE SAUVEUR POUR QUELQUES DENIERS »

Mercredi Saint

« (...) et votre âme ne connaîtra plus que par la terreur,

les merveilles de la Sagesse »

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« Il vous envoyait des pluies abondantes, vous avez voulu les repousser par votre souffle : mais vous n'avez fait, par la froideur de votre haleine, que les transformer en grêle meurtrière ; et au lieu de vous abreuver, elles vont  tomber, avec fracas sur vos domaines. Vous avez voulu concentrer le feu qui vivifie ces pluies salutaires ; il va s'irriter dans les barrières que vous lui formez. Il va se transformer en tonnerre destructeur ; il va lancer la foudre sur vos édifices, et les consumer jusqu'aux fondements. Il va vous molester vous-mêmes et livrer votre âme à la langueur et à l'effroi ; et votre âme ne connaîtra plus, que par la terreur, les merveilles de la sagesse, au lieu de les connaître par les transports et l'admiration. »

« Mais la main de la sagesse aveugle vos yeux profanes, lorsque vous parcourez cette riche et vaste prairie. Sans cela les fleurs que vous y cueilleriez, serviraient d'aliment à votre orgueil et de victimes à la prostitution des opinions humaines. Vous faites de vos lumières et des talents de votre esprit une spéculation pécuniaire ; vous ressemblez à Juda, qui vendit le sauveur pour quelques deniers. »

(L.- C. de Saint-Martin, L’homme de désir, chants 67 & 129)

Photographie de Johann Zwink, comédien interprétant Judas dans une pièce de théâtre de 1900 sur la passion du Christ, au théâtre d'Oberammergau (Allemagne) © Bibliothèque du Congrès, domaine public..jpeg

« (…) Et ce ne fut qu’alors que Judas, étant réactionné par le Mauvais, qui était obligé de décliner et qui cherchait à se venger, put donner l’essor à tous ses mauvais dessins. »

(L.- C. de Saint-Martin, Des nombres, § 1)

 


« Amicus meus osculi ma tradidit signo »

(« Mon ami m’a livré par le signe d’un baiser »)

 

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