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14/02/2024

« DANS CETTE POSTURE JE ME NOURRIRAI DE CENDRE ET DE POUSSIÈRE, POUR QUE TOUS LES PRINCIPES DE MA VIE SOIENT RÉGÉNÉRÉS. »

Mercredi des cendres

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« La terre s’ouvre sans cesse pour dévorer les péchés des hommes ; elle attend que leurs iniquités descendent dans son sein pour s’y laver et s’y purifier. Cachons-nous promptement sur la terre, enfonçons-nous dans ses abîmes. Dérobons-nous à la splendeur de la lumière ; notre œil n’est plus digne de la contempler. Je m’unirai à toi, je m’y attacherai comme le lierre rampant. Dans cette posture je me nourrirai de centre et de poussière, pour que tous les principes de ma vie soient régénérés.

J’attendrai là, dans le deuil et dans la pénitence, que le Seigneur me touche de son sceptre, et qu’il me dise, comme il fut dit à Esther : vous avez trouvé grâce devant moi. Le premier coupable n’a-t-il pas passé par toutes les filières de la terre ? Et ne faut-il pas que toute sa postérité y passe à son tour ? Venez, amis qui voulez m’aider dans mon œuvre ; secondez-moi dans mon sacrifice, et ne me quittez point qu’il ne soit accompli. Vos paroles vivifiantes me soutiendront, et me donneront le courage de voir avec résignation, tomber sur ma tête le glaive de la justice. Elles me rempliront d’espérance, et me montreront d’avance le temps des consolations. En ce temps-là on ne dira plus : au nom du Seigneur, parce que nous serons tous en sa présence, et que nous jouirons de l’intime communication de son esprit. En ce temps-là on en dira plus : au nom du Seigneur, par ce que le temps de l’œuvre sera passé, et que nous toucherons à la source même d’où ce nom sacré a voulu naître, pour servir d’aliment à la postérité de l’homme. »

(L.-C. de Saint-Martin, chant 173 de L’Homme de désir)

 

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« Que le feu de cet esprit consume en moi jusqu’aux moindres traces du vieil homme, et qu’après l’avoir consumé, il fasse naître de cet amas de cendres, un nouvel homme sur qui ta amain sacrée ne dédaigne plus de verser l’onction sainte. Que ce soit là le terme des longs travaux de la pénitence […]. »

(L.-C. de Saint-Martin, Prière n°1)

 


 

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